GUERRES MONDIALES
APRES LA PREMIERE - dont on vient de commémorer le centenaire
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Fêtons la fin de LA DEUXIEME – avec les 75 ans du Débarquement et de la Libération !
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Le 8 mai 2019, anniversaire (74ème) de la Victoire : nous profiterons de l’occasion de cette cérémonie militaire traditionnelle pour inaugurer la borne du Serment de Koufra que la mairie des Loges a décidé d’installer au Rond-point du 24 août 1944, en haut de la rue de la Garenne.
C’est en effet par là que sont arrivées, le 24 août 1944, les troupes du Commandant Massu (2ème DB) sous les ordres du Général Leclerc, venant de Toussus-le-Noble - qui a déjà sa borne - en passant par la Croix-Blanche.
Le gros des troupes a ensuite emprunté l’actuelle rue de la Division Leclerc avant de se diviser en deux groupes, vers Petit-Jouy et Jouy-en-Josas puis Vélizy-Villacoublay – qui inaugure sa borne le même jour – Clamart et enfin les portes de Paris le soir-même.
Appuyée par la 4e Division d’infanterie américaine, la 2e Division blindée du général Leclerc est entrée dans Paris le vendredi 25 août 1944.
Il était temps, car la Résistance, qui avait anticipé l’arrivée des troupes de libération, était à court de munitions…
Les combats sont violents mais brefs, et le général von Choltitz, gouverneur militaire du Paris occupé, capitule face à l’action combinée des troupes du Général Leclerc et des résistants menés par le colonel Rol-Tanguy, chef régional des FTP-FFI (Francs-tireurs et partisans des Forces Françaises Libres).
À 16h30, le général de Gaulle arrive, gare Montparnasse, et se voit remettre par le général Leclerc l’acte de capitulation.
Reçu ensuite à l’Hôtel de Ville par Georges Bidault, président du Conseil national de la Résistance (CNR), le général de Gaulle apparaît pour la première fois devant la foule parisienne en liesse et proclame, de la manière grandiloquente que nous lui connaissons : "Nous sommes ici. Nous sommes ici chez nous dans Paris levé […] Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière : c'est-à-dire de la France qui se bat. C'est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle."
Le soir même, le général de Gaulle s’installe au ministère de la Guerre, rue Saint Dominique, en qualité de président du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF). Le lendemain, 26 août, il reçoit un accueil triomphal en descendant les Champs-Élysées.
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Paris est libre.
À l'issue de la bataille de Koufra (Libye), le 2 mars 1941, le colonel Philippe Leclerc prête avec ses hommes le « serment de Koufra » : « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg[1]. »
Voie de la 2ème DB
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La division Leclerc a débarqué le 1er août 1944 sur la plage de St Martin de Varreville baptisée "Utah beach" par les Américains lors du D-Day de l’opération « Overlord ».
Pour entretenir le souvenir impérissable de ces événements et transmettre aux générations futures la mémoire de ces courageux soldats, le Maire de ce village a initié le projet de « Voie de la 2ème DB » qui s’apparente à la “Voie de la Liberté” dont elle a repris le symbolisme (flambeau de la statue de la Liberté sortant des flots).
La Voie de la Liberté est une route qui symbolise l'avancée des troupes américaines en 1944 pour la libération de l'Europe.
C'est un hommage permanent de la terre de France à la terre d'Amérique, qui rappelle le sacrifice de jeunes hommes combattant loin de leur patrie pour l'amour de la liberté.
Une première borne a été installée en 2004 auprès du mémorial déjà existant sur la plage, bientôt suivie par l’implantation de nombreuses bornes sur le tracé du chemin parcouru par la Division Leclerc depuis son débarquement le 1er août à Utah Beach jusqu’à la prise de Strasbourg, objet du serment de Koufra, le 23 novembre 1944.
A noter que l’épopée de la 2ème DB ne s’arrête pas là et ils seront les premiers à entrer dans le fameux « nid d’aigle » d’Hitler à Berchtesgaden, le 4 mai 1945.
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